dimanche 21 mars 2010

5ème Jour : UXMAL - CAMPECHE

Après un petit-déjeuner décevant ( parce que Continental ! Mais où sont nos fruits et nos huevos à la mexicano !), nous mettons le cap sur Campeche.
Mais nous nous arrêtons d'abord pour visiter notre troisième et dernier site de la Ruta Puuc : Kabah.

Tout un mur recouvert de CHAC !

CHAC de très près !
Nous quittons l'Etat du Yucatan pour entrer dans celui de Campeche. Les paysages y sont très différents , avec de riches plaines agricoles.
Quelques photos volées ...





Nous nous arrêtons en fin de matinée à un site très peu connu, et pourtant incroyable par son immense étendue et son état de conservation : Edzna.
C'est le site qui nous a le plus surpris. Sa visite n'était pas prévu au départ et on ne s'attendait vraiment pas à ça. Au bout du chemin qui y mène, on est interloqué au premier regard par la majesté du site et de ses pyramides.
Il fait très beau. Nos prières à Kinich Kakmo marchent bien !

mais que se cache-t-il derrière les arbres ?!





La grande acropole



On ne se lasse pas de la beauté de cet édifice et de la lumière éclatante
Un autre admirateur ...

Sous une palapa, el templo des mascarones :
le dieu soleil du jour
de la nuit

Nous sommes affamés et rien autour du site. Heureusement nous avons aperçu en venant un petit comedor au bord de la route.
Au programme : telenovella et coca !

Nous nous régalons et chouette rencontre..

Nous arrivons à Campeche en début d'après-midi.
Quoi, une piscine ? Allez hop, un petit plongeon !
Nous avons bien fait, car nous sympathisons avec nos voisins de transats ! D'adorables québécois en retraite, qui passent pendant l'hiver deux mois au Mexique. Ils font pratiquement le périple inverse du nôtre (mais en 2 mois au lieu de 15 jours !), et nous apprennent que leurs coups de coeur sont exactement ce qu'il nous à reste à faire ! Ca promet ! Ce pays est vraiment incroyable ; tu n'as jamais rien vu d'aussi beau, et le plus beau est encore à venir...
Nous papotons longuement, ils sont bavards, nous aussi !
Nous nous échappons malgré tout pour aller se promener dans la ville.

Et là il faut bien dire que nous sommes un peu déçus. Si on est un peu serré par le timing, c'est même une des étapes dont on peut peut-être se passer. Plusieurs raisons à cela : certes les rues du centre ville sont jolies mais on s'attend à qqch de plus impressionnant dans la mesure où la ville est classée au patrimoine mondial de l'Unesco (depuis 1999), d'autre part le fameux Malecon -front de mer- , dont je rêvais depuis plusieurs jours, n'a vraiment rien d'extraordinaire, coupé du centre-ville par une affreuse route (d'ailleurs vous n'aurez même pas de photos !)- et enfin pour couronner le tout, on y a mal mangé !
Bref, vous l'aurez compris, nous n'avons pas complètement craqué pour Campeche !
Peut-être en y restant plus de temps ...

Allez qqs photos tout de même, ne serait-ce que parce que de très jolies couleurs à la tombée du jour ...
notre très bel hôtel, à la déco un peu Art Nouveau
Au fond, la puerta del Mar



Un petit air de Saint-Malo ...

La ville était très riche et ce grâce à son port et notamment à l'exportation de bois précieux. Ce qui attira les convoitises des nombreux flibustiers des Caraïbes !
L'histoire de la ville de Campeche est donc marquée par les pirates, qui ravagèrent et pillèrent régulièrement la ville dès sa fondation et pendant deux siècles, de 1550 à 1750. D'où les fortifications...


Un spectacle son et lumières sur l'histoire et la géographie de la région est donnée devant les remparts, un peu kitsch mais touchant de fierté naïve. En tout cas oui c'est sûr les Campechanos sont très fiers de leur ville et de leur région. D'ailleurs quand on leur dit qu'ensuite on va à Palenque, ils s'étonnent et nous vantent à la place les mérites de Calakmul (qu'il est, leur explique-t-on, bien sûr prévu de visiter aussi ).

C'est vrai ça, après tout qu'allons-nous faire dans les lointaines terres, indiennes et sauvages, du Chiapas ?!!
Comme les innombrables français qui s'y rendent, assouvir un lointain fantasme ! Allez ne nous dites pas que ce nom-là n'éveille rien en vous ! ...CHIAPAS, CHIAPAS...!

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